Roxane était tournée vers l'horizon, le vents dégageant son visage de ses cheveux. Tout à coup, elle se mit à rire. D'abord tout doucement, puis de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'elle attrapes un fou rire. La jeune femme se retourna et aperçu Jack, la dévisageant d'un regard interrogatif. Après quelques secondes qui permirent à Roxane de se calmée, celle ci dit, en regardant les étoiles:
"Tu peux me prendre pour une folle, mais masure toi, je serrais un bon pirate. Je sais pas ce que j'ai, surement le trop plein d'émotions. D'abord je trouve des amis, j'en avais jamais eu de véritable avant. Ensuite, je réalise un de mes autres rêves les plus chères, je pars sur un bateau qui m'emmènera vers l'aventure."
Elle s'arrêta de parler pendant un instant, toujours sans regarder Jack.
"Mais bon, je ne sais pas non plus pourquoi je te raconte tout ça, ça n'intéresse personne..."
Puis, en jetant cette fois un regard à Jack, elle sortit son poignard, encore plein de sang. Cette arme coutait une fortune, ce qui ce comprenait quand on voyait à quelle point elle était puissante. Pourtant, elle était aussi ancienne et légèrement rouillée. Cet objet, Roxane l'avait reçu de sa mère. Elle regarda la mer et le lança de toute ses forces vers l'horizon, puis donna une explication à Jack, qui n'était toujours pas partit.
"Cet objet me rappellerait beaucoup trop de souvenir pour que je le garde..."
Puis, elle tourna les talons, allant vers sa cabine. Elle s'attendait à ce que le capitaine la rappelle, mais ne ralentit pas le pas pour autant.
*Je dois avoir de la fièvre pour dire toute mes pensées... à quelqu'un que j'ai connue il y a à peine quelques heures... et pourtant, je lui fait confiance, comme aux trois autres. Je ne devrais peut-être pas, car toute les trahisons que j'ai vécu m'ont appris à me méfier, pourtant, je pense que je peux leur accorder ma confiance. Non, je sais que je peux leur accorder ma confiance. Malgré la solitaire qui vit en moi, je sais que l'aventure que nous allons avoir, tous les cinq, renforcera encore plus les liens d'amitié qui nous lient, et je sais aussi que je vais perdre mon côté méfiant avec les gens... Bon, j'arrête de philosopher, je vais me coucher avant que je ne commence vraiment à avoir de la fièvre... à cause de trop penser...*